mercredi, 02 avril 2014 18:36

Roberto Benigni et Vincenzo Cerami - La vie est belle

Évaluer cet élément
(1 Vote)

Synopsis

Et, direz-vous, pourquoi faire rire d'une chose aussi tragique, de la plus grande horreur du siècle ? Mais parce que c'est une histoire dédramatisée, un film dédramatisé. Parce que la vie est belle, et que le germe de l'espoir se niche jusque dans l'horreur ; il y a quelque chose qui résiste à tout, à quelque destruction que ce soit. Le rire nous sauve ; voir l'autre côté des choses, le côté surréel, amusant, ou parvenir à l'imaginer, nous empêche de nous briser, d'être emportés comme des fétus, nous aide à résister pour réussir à passer la nuit, même lorsqu'elle paraît longue. Et l'on peut, après tout, faire rire sans blesser personne : il existe toute une tradition d'humour juif particulièrement téméraire à cet égard.

Editions Folio (1998)
251 pages
Historique / Drame

Mon avis

Début de la Seconde Guerre Mondiale, en Italie, Guido, un jeune juif, rencontre la belle Dora qui est, malheureusement pour lui, déjà fiancée. Arrivant sur son superbe cheval blanc, il enlève la jeune femme et de leur amour naîtra Giosuè.
Mais la Guerre fait rage et les juifs sont déportés dans des camps de concentration. Pour cacher à son fils le malheur et la tristesse de leur nouveau monde, Guido lui fait croire que c'est un jeu où ils peuvent gagner un véritable char d'assaut... Comment un petit garçon pourrait ne pas croire ce que lui raconte son père, pensant innocemment que la vie est belle.

Qui ne connait pas le film « La vie est belle » où Roberto Benigni joue superbement bien. Ce livre en est en fait le script. J'ai bien aimé, au début, la présentation du film... Les dires de l'auteur datent du moment où il était en train de tourner et nous ressentons, par ses mots, tout ce qu'il a voulu exprimer dans ce film / livre.
Même si cela n'est qu'un détail, j'ai aussi appris que certaines femmes non juives avaient décidé d'elles-mêmes de monter dans le train de marchandise et de suivre leur mari et enfants, comme Dora.

 

A première vue et connaissant le film, je pensais que ce serait un coup de cœur mais ce ne fut pas le cas, même si j'ai passé un très bon moment. C'est vrai que je n'ai pas été surprise par ce livre, on sent que c'est le script du film... Je l'ai parfaitement retrouvé, j'ai les images en tête mais il y a énormément de dialogues et très peu de descriptions alors, à la lecture, nous ressentons moins les émotions qu'à la télé.
Mais il reste émouvant, triste mais aussi drôle, lumineux, humain. Roberto Benigni ne fait pas un livre / film sur la tristesse des camps de concentration, de la déportation des juifs, de la mort... Non ! il signe une histoire d'amour, d'humanité...

Ma note : 8,5 / 10

Laissez un commentaire

Je reçois beaucoup de spam (en anglais pour la plupart) qui n'ont rien à faire au milieu de tous vos commentaires. Il n'est aucune question pour moi de faire une quelconque modération, mais je suis obligé d'activer l'approbation des commentaires afin de filtrer tous ces messages non désirés.
Votre commentaire sera mis en ligne rapidement.

Le site utilise des cookies pour son fonctionnement et réaliser des statistiques.