Mon avis
Pénélope Green est la fille d'un célèbre journaliste. Celui-ci se meurt et sur son lit de mort, il lui demande de poursuivre la même voie et de devenir, elle aussi, une journaliste. Il décide aussi de partager ses affaires en cours avec tous ses collègues mais il lui en reste une que la jeune fille voudrait se garder sauf que son père veut qu'elle la brule. Pourquoi ? Que s'est-il passé ? Elle n'a eu le temps de voir qu'une adresse et elle va alors se mettre en tête d'en faire l'affaire qui la fera connaitre, même si pour cela elle doit aller dans les quartiers miséreux de Londres.
Entre un accordéoniste infirme, des musiciens de rues, une chanson étrange, un bijou représentant les Erinyes (les déesses de la vengeance), un marin français, un petit chaton éventré....
Pénélope est une fille de bonne famille au XIXème siècle en Angleterre, elle sourit quand il le faut, elle pratique les convenances quand c'est nécessaire mais elle ne tolère pas les idées des hommes... Les femmes ne sont pas bonnes qu'à rester à la maison à les attendre avec une tasse de thé, à dire oui à tout... Heureusement qu'elle a son petit caractère sinon elle va avoir du mal à devenir journaliste. Par contre l'histoire des convenances est un peu trop présente, nous en entendons parler trop souvent à mon goût... Mais la jeune fille est aussi sans défense face aux dangers, à la peur, elle est naïve par rapport à ces quartiers remplis de misère... Elle n'en est que plus humaine pour le lecteur.
Cyprien, le marin français est très débrouillard mais il tombe vite sous le charme de cette demoiselle bien et convenable en apparences mais rebelle à l'intérieur.
L'intrigue est intéressante et sympathique mais trop... beaucoup trop prévisible. Malheureusement, même si je ne savais pas comment allait finir le livre, en connaissant un minimum les personnages, on repère vite les coupables, surtout qu'il y a tes peu d'adultes qui peuvent être potentiellement fautifs. Il n'y a pas vraiment eu de suspense.
Ce roman est un jeunesse qui se lit facilement et simplement car le style est soigné même si parfois la grammaire ne m'a pas vraiment plus : « Je peux pas »... ne manque-t-il pas un « ne » dans la phrase ? Oui je tatillonne un peu mais je l'ai remarqué assez souvent.
Par contre, c'est vrai que derrière ce roman, il y a eu des recherches sur l'époque victorienne.
C'est un livre prenant. Je ne m'attendais pas à cette fin, c'est une porte ouverte à la curiosité et c'est avec plaisir que je continuerai cette série.
Ma note : 8 / 10